Se rendre au contenu

SYRINX

Dans les « métamorphoses » d'Ovide , il y a un récit extraordinairement banal du féminin réduit au rang d'objet, celui d'une nymphe changée en roseaux par ses sœurs pour échapper aux avances empressées du dieu Pan.

Ce dernier, frustré, arrachera les tiges de roseaux pour en confectionner une flûte.

Allégorie d'une société patriarcale et de ses ressorts complexes ?

Je représente ici le point d'orgue de ce mythe, les derniers instants de Syrinx en tant que nymphe. Un buste, siège de l’intellect, un dernier regard vers un ciel vide.


Terre cuite émaillée, 25x31x18 cm, 2018